En 1927, il quitte Nantes pour Paris, « Il va dessiner pour ne plus écrire… », et remplit des cahiers de signes nerveux et illisible. Vers 1948, il expérimente la gravure, souvent pour illustrer les poèmes de ses amis. L'aquarelle introduit les premiers essais de peinture qui se développeront à partir de 1946. Jusqu'à sa mort en 1977, la peinture de Camille Bryen ne cesse de s'alléger. Les couleurs traversées de fines giclures, s'éclaircissent, faisant naître une poétique de la lumière chère aux impressionnistes, notamment à Claude Monnet que Camille Bryen admirait profondément.